le projet

Problématiques :
- A-t-on le droit d’intervenir sur un immeuble de rapport du XIXème siècle ?
- Peut-on transformer l’architecture pour lui permettre de s’adapter aux nouveaux usages ?
- Quelles relations physiques peut-on tisser entre passé et présent ?
Intentions :
- Conserver la vue aérienne des toits de Paris.
- Remédier à l’exiguïté des volumes, à la faible hauteur sous plafond et à la petitesse des ouvertures de l’appartement composé de chambres de bonnes réunies.
- Créer un objet hybride qui soit la combinaison du toit en zinc d’origine et de son évolution possible.
Projet :
- Les lés de zinc se soulèvent un à un. Ils procèdent par poussées, par craquements. Ils se développent, grandissent, se plissent individuellement et de façon non homogène en faisant écho aux lés des immeubles environnants.
- Les décalages des plis laissent pénétrer la lumière dans l’appartement et modifient de façon significative son volume qui se dilate et explose (éclosion).
- Si les usages engendrent de nouvelles formes, la forme interagit sur les mouvements du corps dans l’espace : elle induit de nouvelles pratiques. L’espace intérieur s’élève vers le ciel en offrant la lumière, et l’usager sensible à cet appel se redresse. Il est au centre du phénomène et évolue en symbiose avec lui.- La terrasse est le résultat du decrescando des lés qui s’évanouissent pour reprendre leur position d’origine. Des lés parfaitement horizontaux forment le sol de la terrasse.
- Notre projet offre un divertissement dans le paysage urbain, il perturbe l’ordre pour le plaisir des yeux et valorise par sa différence la constance de la typologie du XIXème siècle si caractéristique à Paris. Chaque objet urbain s’accorde avec tous les autres et compose avec eux un paysage où tous coexistent.
Surélévation | 50 m² | APD 2011 | Paris XI
© METEK, perspectives, plans et maquettes
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